Cyclisme : et si on entraînait, aussi, le cerveau des coureurs ?
« Ainsi, après des décennies à avoir focalisé notre attention sur le muscle du sportif, il se pourrait à présent que l’avenir de l’entraînement sportif soit également dans l’optimisation d’un autre organe non moins important : le cerveau ».
Sidney Grosprêtre
En cette période de vacances, où l’on peut trouver du temps pour lire, «La Gazette» vous propose un focus sur de récentes recherches scientifiques en matière de techniques d’entrainement. Pour cela, elle vous renvoie vers un article de Sidney Grosprêtre, Maître de conférences en neurophysiologie, à l’Université de Bourgogne Franche-Comté – (UBFC) paru le 20 juillet dernier sur le site «The Conversation».
On pourra y lire, que si la performance sportive est généralement associée à la puissance musculaire, il convient de prendre en compte un autre élément essentiel de notre corps : le système nerveux central, composé du cerveau et de la moelle épinière. La perception de l’effort, la régulation de la commande musculaire et les méthodes d’entraînement cérébral deviennent des aspects cruciaux du sport de haut niveau.
Les entraîneurs deviendront-ils des experts en neurosciences, ouvrant la voie à de nouvelles frontières pour l’entraînement sportif ? L’avenir nous le dira.
Vivement demain.
JY.LP
