A quand une « Cyclo-Gravel » dans le Morbihan ?

A quand une « Cyclo-Gravel » dans le Morbihan ?

Je me souviens d’un temps où l’on distinguait 3 ou 4 types de vélos. Le vélo de course, le 1/2 course, le randonneur et autre vélo de cross…
Une rapide recherche sur internet m’a fait recenser aujourd’hui quelques 35 types de vélos différents. On ne va pas tous les citer. (VTT, VTC, BMX, VAE…)
Les derniers apparus, nés une fois encore aux Etats Unis, s’intitulent dans la langue de Molière -d’actualité- les « Vélos Obèses » ou « Fat Bike » en anglais. Il s’agit en fait de VTT pourvus de pneus énormes et souples afin de pouvoir évoluer par exemple sur le sable sec des plages ou sur la neige. De plus en plus de stations de ski les proposent en location hivernale.
Mais plus près de nos chers vélos de route je vous propose aujourd’hui de nous attarder sur le « Vélo de Gravier », « Gravel » en anglais.
Il est aussi né outre atlantique et donne lieu à des courses sur des chemins forestiers en général créés pour les véhicules chargés de lutter contre les incendies. La rando la plus connue, « La Armanzo » dans le Minnesota, est longue de 160 kilomètres et regroupe chaque année plus d’un millier de participants.
Tous les grands fabricants montent des « Gravels » et on en trouve aujourd’hui chez tous les vélocistes. La machine est un hybride route/VTT, à dominante route.
Ils sont en général équipés d’un guidon de course, les pneus sont plus épais et peuvent aller jusqu’à 35 mm. Sa douille de direction est plus haute, les freins sont à disques et ils possèdent des développements courts comme sur les VTT. C’est un compromis entre performance et confort et l’impression qu’ils dégagent est plutôt rustique et robuste. Ils doivent passer partout.
A ce jour, il y a peu de courses de Gravels organisées en France, cependant le phénomène se développe, en particulier dans la moitié sud du pays. Les chemins de terre ou de pierres sont privilégiés sans toutefois s’interdire un peu d’asphalte. Je n’ai pas eu connaissance de course de ce type en Bretagne, qui n’est pas sans rappeler le cyclo-cross, la distance en plus et sans les obstacles à franchir, si ce n’est parfois des rivières ou ruisseaux.
La formule ne manque pas de charme et d’intérêt et les parcours de type « Tro Bro Léon » devraient permettre à ces vélos d’exprimer tout leur potentiel.
A quand une « Gravel Cyclosportive » dans le Morbihan? Ce pourrait être une façon de sortir des sentiers battus, je veux dire des routes habituelles sillonnées depuis des décennies et ainsi de connaître de nouvelles sensations au plus près de la campagne Bretonne.
JY.LP