Une déclaration commune Européenne

Une déclaration commune forte d’engagements 

L’Europe affirme sa volonté de développer les pratiques cyclistes

«La Gazette», a toujours un coin de regard tourné vers les politiques visant à developper la pratique du vélo sous toutes ses formes et cela tant au plan local que national. (Voir sur le site l’étiquette «Plan Vélo».)

En 2018, l’Etat Français se dotait d’un premier «Plan Vélo», conforté en 2020 par la «Loi d’Orientation sur les Mobilités» et en juin 2022, par l’appel avec six autres pays Européens pour placer le vélo au même niveau que les autres modes de transport.

Dans le prolongement de cette action, c’est aujourd’hui l’Europe, à travers la Commission Européenne, (qui rappelons-le est l’organe exécutif de l’Union), réunie le 4 octobre dernier en Espagne à Séville, de proposer au Conseil et au Parlement Européens, d’adopter une déclaration sur le vélo, présentée ainsi par Adina-Louna VÃLEAN, commissaire Européenne au transport. :

 «Notre objectif est de libérer tout le potentiel du cyclisme dans l’UE. Cette déclaration reconnaît le cyclisme comme l’un des modes de transport et de loisirs les plus durables, accessibles et inclusifs, peu coûteux et sains, et son importance capitale pour la société et l’économie européennes », indique le texte, qui se veut « une boussole stratégique pour les politiques et initiatives existantes et futures liées au vélo ».

La déclaration définit quelques 36 objectifs précis regroupés en huit chapitres :

  • Développer et renforcer les politiques cyclables. Y est notamment affirmé le « rôle clé » que doivent jouer les collectivités locales. 
  • Encourager une mobilité inclusive, abordable et saine, en rappelant la possibilité pour les États-membres d’appliquer un taux de TVA réduit pour la fourniture, la location et la répartition de vélos classiques ou électriques, introduite par une directive du 5 avril 2022.
  • Créer davantage et de meilleures infrastructures cyclables. 
  • Augmenter les investissements et créer des conditions favorables au cyclisme. 
  • Améliorer la sûreté et la sécurité routière (en ligne avec la vision « Aucun décès sur la route en 2050 »).
  • Soutenir des emplois verts de qualité et le développement d’une industrie cycliste européenne de classe mondiale. 
  • Soutenir la multimodalité et le cyclotourisme (en incluant la cyclo-logistique). 
  • Améliorer la collecte de données sur le cyclisme. (Source Localtis – Banque des territoires)
    Futur vainqueur Français du Tour de France ?

Cette déclaration devra par la suite se décliner dans chacun des 27 pays de l’Union et à leur initiative. L’affirmation de cette volonté et de cet engagement devraient ainsi se concrétiser dans les territoires.

L’impact commence à se faire sentir dans les aménagements urbains de l’Agglomération de Vannes. Plusieurs chantiers d’infrastructures ont été ouverts et d’autres suivront.

Quel sera l’effet sur le cyclisme de compétition ? A l’image des pays du nord de l’Europe, comme la Belgique, la Hollande, ou le Danemark, nouvelles terres de champions, pratiquer le vélo dès le plus jeune âge dans son environnement quotidien, ne peut que favoriser l’éclosion de vocations sportives.

Le futur Français vainqueur du Tour de France, se trouve peut être parmi ces gamins et gamines qui vont ou qui pourront chaque jour aller à vélo à l’école… et cela en toute sécurité sur des voies conçues pour cela .

JY.LP

Le texte original de la déclaration… pour les anglophones

Annecy Le Vieux - Haute Savoie - Photo : ©JY.LP

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