Elles ont battu les hommes !

Audrey CORDON-RAGOT Championne de France à Grand-Champ en 2020 – Photo : ©AFP D. Meyer

La fin des machos ?

Le 7 juillet dernier, une femme nommée Asley PAULSON a remporté et battu le record de l’ultra marathon « BADWATER », ouvert aux hommes et aux femmes. La course s’est déroulée dans la Vallée de la Mort en Californie. Le départ a été donné au point le plus bas des États-Unis (-85 m) et s’est terminé au Mont Whitney (2 530 m), après avoir parcouru 217 km de routes et de chemins écrasés par le soleil, avec des températures dépassant les 40°. Elle a pulvérisé le record en réalisant un temps de 21h 44mn et 35s.

En devenant la première femme à remporter cette course, elle a démontré ce que certaines études tentaient de prouver depuis longtemps : que les femmes disposent de meilleures capacités que les hommes sur de très longues distances.

Les gars… faut arrêter !

Une nouvelle qui va dépiter les quelques hommes qui aujourd’hui encore prétendent faire sentir aux femmes leur supériorité de mâles, à l’image de cet amusant témoignage.

Plus près de nous, dans le sud-est de la France, notamment dans les Alpes,  Laurianne PLAÇAIT, vient de remporter la «Bikingman France», une ultra distance cycliste de 1000 km avec 20 000 m de dénivelé positif, ouverte indifféremment aux hommes et aux femmes. Voici ce qu’elle répondait dans une interview du site internet «Weels» le 16 juillet dernier : «Pour les femmes qui hésitent à se lancer dans l’ultradistance, je n’ai qu’une chose à dire, c’est qu’on est dans un sport qui ne segmente pas les hommes et les femmes. Et je trouve que c’est une bonne chose. On fait le même parcours, on n’a pas un parcours plus petit. On a le même départ. En fait, il n’y a pas de différence. C’est une chance». 

A ce jour, il semble qu’un palier soit franchi et qu’enfin le sport cycliste s’ouvre autant aux femmes qu’aux hommes. Elles n’ont pas encore tout à fait les mêmes opportunités que les hommes pour pratiquer leur sport, mais cela s’améliore. Les coureuses professionnelles à l’image de leurs collègues masculins deviennent des modèles pour les jeunes générations. Le montant des primes et des rémunérations se rapproche. Le cyclisme longtemps marqué comme un sport typiquement masculin, tout comme, le foot, le rugby, voire la boxe est de plus en plus admis et finit même par devenir populaire.

Quand on interroge ces dames, elles disent bien que le combat pour l’égalité Homme-Femme n’est pas encore totalement gagné, mais que les avancées sont indéniables. Le club, «Cyclo Saint Avé» n’échappe pas à ce phénomène sociétal. Il y a peu il n’y avait aucune adhérente. Aujourd’hui, il faut les doigts des deux mains pour les compter. Elles ont naturellement intégré les divers groupes de niveau existants et semblent s’y plaire.

Les instances du Club ont clairement affiché leur volonté de contribuer au développement du cyclisme féminin. Attache a été prise avec nos voisines «Les Petites Reines du Loch» en vue de favoriser ces pratiques sportives. C’est ainsi que tous les adhérents du Club sont invités le dimanche 3 septembre, avec femmes, maris et enfants à venir encourager les coureuses et coureurs qui participeront au Grand Prix DPMF de Grand-Champ.

Mieux encore, les organisateurs sont toujours à la recherche de signaleurs. Ils nous ont sollicités à cet effet. On sait en tant qu’organisateur de «La Route Bretonne» combien la mobilisation de bénévoles est précieuse.

Répondre : «J’y serai…» est une belle façon de concrétiser notre soutien au cyclisme féminin.

JY.LP

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